RAPPORT GENERAL DE LA 2ème EDITION
du 



Festival de Musique
Afro Beat de Ouagadougou





Ouagadougou,
Burkina Faso.
Du 08 au 10
novembre 2013
LE PORTEUR DU PROJET : LE RESEAU
ART EMERGENCE

- La Conception et mise en œuvre de projets culturels et artistiques ;
- La Formations et le renforcement des capacités des acteurs du secteur créatif burkinabè ;
- L’appui conseil aux artistes dans la mise en œuvre de leurs projets artistiques.
Le Réseau Art Emergence a à son actif plusieurs
activités au titre desquelles ont peut citer, deux éditions du Festival de
Musique Afro Beat de Ouagadougou, deux spectacle de célébration de la fête de
la musique, l’exécution du projet
vacance art et culture de septembre en octobre 2011, l’organisation de la
formation en piano Guitare, technique vocale en juillet 2012,
l’organisation de deux édition du concept « la nuit des établissements » le 23
décembre 2011 et le 25 mai 2012. Le réseau apporte également un appui
conseil aux artistes. Il représente de
nos jours une force culturelle non négligeable dans cet arrondissement.
L’EDITION 2012
Après le
succès de la première édition du Festival de Musique Afro Beat de Ouagadougou qui
s’est tenue du 9 au 11 novembre 2012, le public Ouagalais particulièrement
celui du 3ème arrondissement a encore vibré au rythme des sonorités
africaines. C’était à l’occasion de la deuxième édition du Festival de Musique
Afro Beat de Ouagadougou placé sous le signe de la promotion des droits humains
et du civisme à travers le thème « Musique
et cohésion sociale ».
A l’image de la précédente édition, la deuxième
édition s’est tenue sur trois (03) jours, du 8 au 10 novembre 2013 sur le
plateau omnisports du secteur 15 (ex secteur 21) du 3ème arrondissement.
Elle a réussi le pari d’offrir aux festivaliers et aux professionnels 12
concerts professionnels en live en raison de 4 groupes par soirée et une rue
marchande ayant accueillie environs une cinquantaine d’exposants.
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les Organisateurs et leur marraine, le Ministre des droits humains |
PRESENTATION DU FESTIVAL DE MUSIQUE AFRO BEAT DE OUAGADOUGOU
Le Festival de Musique
Afro Beat de Ouagadougou est une manifestation musicale populaire qui cherche
non seulement à créer des opportunités pour les artistes du Burkina Faso en
leur permettant de jouer sur une scène
professionnelle devant des programmateurs d’horizon divers mais aussi et
surtout cherche à créer des opportunités de développement pour le Burkina Faso
à travers le développement d’une économie de la culture à même de créer des
emplois permanents pour les artistes et les jeunes
Les principales activités
du festival peuvent être classées en 5 catégories : des activités de réflexion et de plaidoyer, des activités économiques,
des activités de renforcement de capacité et de réseautage, des activités de
promotion de la paix et des libertés, des activités de réjouissance. Ainsi donc le Festival de Musique Afro Beat
de Ouagadougou peut être défini comme une plateforme qui utilise la
musique, les arts de la rue, la danse et l’art plastique dans l’ultime but de
susciter un progrès social harmonisé.
LES CEREMONIES D’OUVERTURE DE LA RUE MARCHANDE ET DU FESTIVAL
Le vendredi 8 novembre 2013 a été dans un premier temps marqué par
l’ouverture officielle de la rue marchande à partir de 16h. Ensuite à 19 heure précise, la deuxième
édition ouvrait officiellement ses portes en présence de prestigieux invités, d’un
parterre de journalistes, de la représentante de Madame le ministre des Droits
Humains et de la Promotion Civique, du parrain Artistique Abidine Dioari, des
artistes et professionnels des arts et de la culture, et surtout plus de 3 000 spectateurs
qui s’impatientaient pour suivre les concerts live.

LES ACTIVITES DE LA RUE MARCHANDE
L’objectif visé à travers l’instauration de la rue
marchande comme une pierre angulaire du festival est de créer un espace
d’affaire qui permet non seulement aux exposants de nouer des contacts avec des
acheteurs potentiels mais aussi aux riverains de bénéficier des retombés
économiques pendant les trois jours du festival.
A la faveur de cette deuxième édition, la rue
marchande a accueillie au total 53 exposants de produits divers. Outre la
participation du Ministère des droits humains et de la promotion civique à
travers l’exposition de manuels sur les droits humains, les produits recensés à
la rue marchante étaient essentiellement des produits agro alimentaires, des
objets d’arts, des vêtements, des œuvres musicales, des plats locaux etc.
On estime à environ 5 000, le nombre de visiteurs
dans les différents stands pendants les trois (03) jours. Les restaurants et
maquis ont été les principaux bénéficiaires immédiats de cette forte mobilisation.
Des animations maquis et des jeux concours des partenaires maintenaient les
festivaliers en haleine chaque soir avant le début des concerts live. Pour renforcer la participation des exposants
à la prochaine édition, des partenariats sont en perspective avec d’autres événements
comme la Semaine Nationale des Arts Culinaire (SNAC) et les koudoux du Faso.
LES CONCERTS LIVE
Pour garantir des conditions optimales à la production de spectacles de
qualité répondant aux normes professionnelles, Afro Beat 2014 à bénéficier d’un
soutien matériel de la part du parrain artistique, Abidine Dioari qui a mis à la
disposition du festival tout son arsenal de sonorisation (Africa live) et une
équipe technique de 4 personnes.
C’est là que nous tirons une très grande satisfaction au vue des prouesses
enregistrées comparativement à la première édition. En termes d’évaluation,
c’est pour nous le meilleur résultat d’Afro Beat 2014. En 2012, le défit majeur était de tenir des
spectacles live pendant 3 jours, pour la première fois dans ce vaste
arrondissement dépourvu d’événements culturels de ce genre. En 2014, le défit
était d’offrir un plateau artistique et des spectacles professionnelles et de
qualité.
En trois jours, au total 12 groupes
professionnels ont assuré une éducation musicale sans précédente dans cet
arrondissement. Les têtes d’affiche du festival étaient les suivants :
- Patrick Kabré, géniteur d’un afro beat moderne : 2ème participation
- Baba comandant (Afro Beat)
- la formation Watinoma venu de Koubri (Traditionnel)
- Le groupe Abga (Afro beat),
- Art mélodie (Afro Rap),
- La troupe Djiguiba siniwè (afro mandingue)
- Empress Jah Quenne (reggae, afro beat)
- Bérenger Bétéo (tradi moderne), 2ème participation
- Fous n’goni (afro manding, blues)
- Le groupe Négroïde (afro Rap)
- Le groupe Kilé (afro rap)Melchi Adam’s (Afro Beat)


Les KILE ou le coup de cœur d’Afro Beat 2013 : derrière ces deux visages d’adolescents à première vue,
se cache deux talentueux artistes dont bon nombre de professionnels disent
beaucoup de biens. Kilé à d’abord livré une prestation acoustique pendant la
cérémonie d’ouverture avant de graver leur nom dans l’histoire du festival à
travers un live pleine d’émotions. Kilé est sans nul doute la révélation de la
2ème édition du festival.
BERANGER BETHEO a occupé la grande scène du festival pendant 1h
de temps. Il a fait danser le public au rythme d’une musique tradi-moderne savamment
orchestrée. Il a, à un moment donné de sa prestation transformer la scène en une
piste populaire de danse. Ce qui a par ailleurs engendré une bousculade qui a faillit
coûter cher au festival. Les forces de sécurité ont rapidement repris le
contrôle de la situation et nous avons ainsi évité le danger.


LES ACTIVITES DE PLAIDOYER
La matinée
de la deuxième journée a été mise à profit pour rencontrer le maire
du 3ème
arrondissement autour de sujets culturels. Les échanges ont porté sur la
nécessité d’élaborer une politique culturelle du 3ème arrondissement
en phase avec la politique culturelle nationale. Aussi les artistes émergents
de l’arrondissement ont souhaité un accompagnement de la mairie qui devrait
leur permettre de bénéficier d’un centre culturel. Quant au maire Pascal
T.OUEDRAOGO, il a réaffirmé sa disponibilité à accompagner le festival et les
artistes de son arrondissement.
LES ACQUIS
La
rencontre bilan du comité d’organisation à énuméré comme acquis les point
suivants à l’issue des deux éditions du festival :
- L’existence d’un événement culturel international dans le 3ème arrondissement offrant des opportunités aux artistes burkinabè ;
- L’existence d’un marché pour les artistes et exposants ainsi que le développement d’une nouvelle forme d’économie pour les riverains
- La reconnaissance d’un mérite au Réseau Art Emergence par les autorités et les professionnels ;
- Une équipe d’organisation de plus en plus professionnelle ;
- Le renforcement du Réseau Art Emergence à travers de nouvelles adhésions
- La crédibilité acquis auprès de plusieurs partenaires du festival
- Le développement progressif d’un intérêt pour la musique
- Le public, éduqué désormais à la musique live
- Un partenariat média qui offre une visibilité acceptable au festival
LES INSUFFISANCES
La
rencontre bilan a relevé comme insuffisances les points suivants :
- Insuffisance d’animation à la rue marchande
- Insuffisance de lumière de scène
- Insuffisance de policiers pour la sécurité du festival
- Absence d’un groupe électrogène pour pallier aux délestages
- Insuffisance de financements
- Absence de partenaires étrangers
PERSPECTIVE
Après
deux éditions tenues, le comité d’organisation n’a plus droit à l’erreur aussi
insignifiant soit-elle. Les défis de la troisième édition seront tout d’abord
de conserver les acquis des deux précédentes éditions. Ensuite il faudra apporter
des innovations tant sur les activités que sur l’organisation pratique du
festival. Elle doit aussi mobiliser d’avantages d’exposants et de festivaliers. Enfin
le défi majeur que se fixe le comité d’organisation est la participation
d’artistes et de professionnels étrangers. La troisième édition se tiendra à
l’espace vide du monument de la paix à Tampouy, du 20 au 23 novembre 2014
autour du thème : « La communauté artistique
face aux défis économiques et démocratiques actuels ».
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